Comme beaucoup d'autres races, le labrador est prédisposé à certaines affections dont vous trouverez le détail ci dessous.
Afin de ne prendre aucun risque, tous nos reproducteurs sont radiographiés hanches et coudes et testés pour les tares oculaires.
Conformément aux recommandations du Retriever Club de France afin de réduire l'incidence de la maladie, nous ne marierons que des chiens cotés :
- A avec des chiens cotés A, B ou C
- B avec des chiens cotés A ou B
- C avec des chiens cotés A
Les chiens cotés D ou E seront définitivement exclus de la reproduction
La dysplasie de la hanche est une instabilité de l'articulation de la hanche susceptible de se déclarer au cours de la croissance de n'importe quel chiot et de façon plus symptomatique dans les races lourdes à croissance rapide.
La dysplasie du coude est elle aussi une instabilité de l’articulation par trouble de croissance osseuse entre les différentes pièces de l’articulation. Cette dysplasie est plus invalidante que celle de la hanche avec souvent une perte fonctionnelle importante.
La dysplasie est une maladie commune à toutes les races de chien. La vérification des parents lors de l'achat d'un chiot doit être le meilleur conseil que l'on puisse donner à tout futur acquéreur.
Les différents examens (radios, génétiques...) que l'éleveur fera impliquent qu'un chiot a un prix. Mais la sélection permet bien souvent de réduire les frais dans le cas où une maladie survient à l'âge adulte
Malheureusement, malgré ces tests, des cas de dysplasie survienne, la cause de cette affection n'est pas simplement génétique mais aussi environnementale : une alimentation trop riche, un surpoids et/ou des exercices trop violents en période de croissance.
Aussi, durant la première année de vie de votre compagnon, nous vous demanderons d'être particulièrement vigilant à ces facteurs
Les Tares Oculaires
Les principales tares oculaires qui peuvent toucher le labrador sont la cataracte, l'atrophie progressive de la rétine et la dysplasie retinienne. Une visite chez un ophtalmologue canin permet de savoir si le chien est atteint ou pas et de ce fait d'éviter de procréer avec un chien touché.
- L'atrophie progressive de la rétine (APR)
L'atrophie progressive de la rétine est un mal radical. C'est une maladie héréditaire qui peut se manifester jusqu'à l'âge de 7 ans. Elle peut définitivement rendre le chien aveugle. Il est à remarquer que cette affection n'est pas due au hasard et se transmet de génération en génération, sans en manquer une. Si le chien contracte cette tare, il deviendra aveugle et le premier signe de cette maladie est la cécité nocturne. On note qu'elle se transmet par un gène récessif, ce qui veut dire plus explicitement que le père et la mère sont tous les 2 porteurs de cette affection. Heureusement, il existe donc un test génétique permettant aux éleveurs de ne pas faire naitre de chiots atteints par cette affection invalidante
- La cataracte juvénile
Chez le labrador, la cataracte se manifeste par un assombrissement du cristallin. Cette tare se remarque entre 6 et 18 mois et elle s'établit en général chez le jeune chien qui conserve de cette façon une vision suffisante, bien que vague. Dans certaines situations, elle peut engendrer la cécité absolue. La cataracte est transmise par un gène dominant, par un seul des parents du chiot.
- La dysplasie de la rétine
La dysplasie rétinienne est une malformation congénitale de l’ensemble de la neurorétine, due à une anomalie de différenciation des couches rétiniennes.
Elle se caractérise par la présence de plis (élévation rétinienne linéaire), de rosettes (élévation rétinienne arrondie) et de stries vermiformes sur le fond d’oeil. L’architecture de la rétine est modifiée de manière irréversible. L’anomalie est d’autant moins péjorative qu’elle est limitée en surface.
Dans les cas graves, on parle de dysplasie rétinienne généralisée car un décollement de rétine est associé et quelquefois une dégénérescence du vitré. L’affection fait souvent partie d’un tableau complexe qui inclut la microphtalmie.
La dysplasie rétinienne est habituellement associée à une cécité uni ou bilatérale.
Chez le Labrador, on décrit une forme discrète de dysplasie rétinienne avec présence de mottes de pigments de forme et de taille irrégulières, habituellement dans la région péripapillaire.
Toujours chez le Labrador, il existe une forme de dysplasie rétinienne associée à une malformation squelettique : membres antérieurs incurvés, dysplasie coxo-fémorale, non-union du processus anconé et une fragmentation du processus coronoïde